Nous utilisons 2 types de laser en Urologie
Il est de traiter par vaporisation Laser les troubles créés par un adénome prostatique obstructif. On utilise une fibre Laser de haute puissance qui sera guidée endoscopiquement pour traiter visuellement l’adénome.
Le laser Green Light® est un faisceau laser très puissant (180 Watt) qui vaporise instantanément les tissus mais sur une très faible épaisseur. Ce laser est nouveau car il utilise une longueur d’ondes spécifique (532 nm). Cette longueur d’onde est particulièrement absorbée par la couleur rouge des tissus riches en vaisseaux sanguins. Cette absorption entraîne donc une volatilisation des tissus sans hémorragie.
Les patients porteurs d’un adénome prostatique obstructif. Après échec d’un traitement médical ou en cas de formes compliquées (rétention, infection, hémorragie urinaire et dilatation rénale), l’utilisation de la fibre Laser permet de traiter l’adénome en conservant en partie le traitement anticoagulant quand il ne peut être arrêté (maladie cardio vasculaire). Cette technique remplace la résection classique lorsqu’elle est contre indiquée pour des raisons cardio vasculaires.
Cette intervention consiste à introduire un appareil endoscopique au contact de la prostate et de vaporiser la prostate grâce à la fibre Laser. Cette intervention est réalisée au cours d’une hospitalisation de 48 heures, sous anesthésie loco-régionale ou générale.
Le chirurgien accède par endoscopie à l’urètre prostatique. Une sonde échographique endo rectale permet dans le même temps de délimiter la zone de tir.
Au contact de la prostate, le chirurgien utilise la fibre Laser qui lui permet de vaporiser progressivement l’adénome pour créer une cavité comme le ferait une résection classique de prostate. La puissance élevée du Laser permet une vaporisation des tissus sans saignement excessif. A tout moment, le contrôle du tir est apprécié par la vue échographique de la prostate.
En fin d’intervention, on met en place une sonde vésicale pour une durée de 24 à 48 heures.
La couleur des urines est surveillée en conseillant une boisson abondante les premiers jours. La sonde est ôtée à J1 ou 2. Après s’être assuré que le patient urine normalement, la sortie est autorisée. Un traitement par antiseptiques urinaires et anti inflammatoires peut être prescrit pour une durée de quelques jours.
La reprise d’activité professionnelle est envisageable 20 à 30 jours après l’intervention.
Habituellement, il n’y a pas de soins à prévoir. Des boissons abondantes et régulières sont nécessaires pour favoriser l’évacuation de tissus nécrotiques et petits caillots. Un courrier sera adressé à votre médecin traitant pour le tenir informé de votre état de santé.
La reprise de vos activités est rapide. La consultation postopératoire interviendra dans les 3 mois avec un contrôle débitmétrique et échographique pour s’assurer de la reprise de miction de bonne qualité sans résidu post mictionnel.
Elles sont rares mais dépendent des conditions générales et du volume d’adénome à traiter.
Les risques de saignement secondaires avec caillots et obstruction de la vessie sont toujours présents, surtout lorsque le traitement anti coagulant est maintenu.
La persistance d’un syndrome irritatif vésical avec mictions fréquentes et urgentes peut se prolonger plusieurs semaines et requérir un traitement spécifique.
Il est de fragmenter par l’effet Laser n’importe quelle lithiase dans l’appareil urinaire. On utilise une fibre Laser qui sera guidée endoscopiquement pour traiter visuellement la ithiase.
Le laser Stone Light® est un faisceau laser qui favorise la fragmentation ou la pulvérisation au contact de la lithiase. Cette fibre laser nécessite un appareillage endoscopique pour obtenir un contact direct avec la lithiase.
Toutes les lithiases sont fragmentables par l’effet Laser, à condition d’y avoir accès par voie endoscopique (vessie, uretère et reins). On réserve ce traitement plus particulièrement aux lithiases situées en position profonde dans le rein. Le temps de traitement est variable en fonction de la taille de la lithiase.
Cette intervention consiste à introduire un appareil endoscopique au contact de la lithiase et de bombarder la lithiase à l’aide de la fibre Laser. Les fragments s’éliminent progressivement dans les jours et les semaines qui suivent l’intervention. C’est la raison pour laquelle une sonde interne, appelée sonde JJ est positionnée à la fin de l’intervention. Cette intervention est réalisée au cours d’une hospitalisation ambulatoire, sous anesthésie générale.
Le chirurgien accède par endoscopie au contact de la lithiase. Il peut s’agir d’un cystoscope pour un accès à une lithiase vésicale, un urétéroscope pour une lithiase urétérale et une urétéroscope souple pour une lithiase intra rénale.
Au contact de la lithiase, le chirurgien utilise la fibre Laser qui lui permet de pulvériser progressivement et complètement la ou les lithiases. Le contrôle de la disparition de la lithiase se fait de façon conjointe par la vue directe et sous contrôle radioscopie. En fin d’intervention, on met en place une sonde JJ qui permettra une vidange plus facile des urines du rein et des fragments de lithiase.
La couleur des urines est surveillée en conseillant une boisson abondante les premiers jours. La sonde JJ est ôtée à J5 à J7 lorsque la sonde est munie d’une ficelle permettant son extraction de façon simple. Parfois, un deuxième temps endoscopique est nécessaire lorsque la lithiase est trop volumineuse pour être traitée en un seul temps ou que sa position ne permet pas une fragmentation complète.
Un traitement par anti inflammatoires peut être prescrit pour une durée de quelques jours. Un courrier sera adressé à votre médecin traitant pour le tenir informé de votre état de santé.
La reprise d’activité professionnelle est envisageable quelques jours après l’intervention.
Habituellement, il n’y a pas de soins à prévoir. Des boissons abondantes et régulières sont nécessaires pour favoriser l’évacuation des fragments lithiasiques et des urines plus ou moins sanglantes.
La reprise de vos activités est rapide. La consultation postopératoire interviendra dans le mois avec un contrôle échographique pour s’assurer de la reprise d’une fonction rénale normale.
Elles sont rares mais dépendent des conditions générales et du volume et de la position de la lithiase à traiter.
Les risques de saignement secondaires avec caillots sont toujours présents, surtout lorsque le traitement anti coagulant est maintenu.
La persistance d’un syndrome irritatif vésical avec mictions fréquentes et urgentes peut se prolonger plusieurs semaines surtout lorsque la sonde JJ est en place.