L’incontinence urinaire se définit par toute fuite involontaire d’urine à l’origine d’une gène. Chez l’homme, elle apparaît surtout après les interventions chirurgicales prostatiques.
Il existe plusieurs types d’incontinence urinaire :
Elle se produit lors de l’effort (activités sportives, toux, rire, éternuement, marche, changement de position) souvent en fin de journée.
Elle se produit des besoins urgents qu’il n’est pas possible de retenir.
Elle associe des fuites à l’effort et des fuites par impériosités.
Elle est la conséquence :
soit d’une faiblesse du sphincter de l’urètre (muscle chargé d’assurer l’étanchéité de la vessie), soit d’une contraction anormalement forte ou précoce du muscle vésical dans le deuxième cas ou l’association des deux.
Chez l’homme, la cause est essentiellement post chirurgicale (ablation ou résection de la prostate ou de la vessie). Elle est habituelle dans les jours qui suivent la chirurgie mais anormale lorsqu’elle persiste après 3 mois. En cas d’urgenturie, toute lésion irritante de la vessie doit être recherchée (infection urinaire, calcul vésical, tumeur vésicale, adénome prostatique volumineux)
La recherche de la cause après chirurgie est donc simple mais nécessite parfois des examens complémentaires lorsque un geste chirurgical est envisagé (endoscopie, bilan urodynamique).
Certains examens complémentaires permettent de rechercher une origine à l’urgenturie : ECBU, échographie de l’appareil urinaire, endoscopie vésicale.